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Hallucinante saga Veolia/suez, où l'on voit la macronie prendre parti, le SG du gouvernement faire pression, d'anciens conseillers de Macron embauchés à prix d'or par Véolia (qui a dépensé 150 millions en conseil), et même l'AMF qui s'attaque à Suez au non "de la transparence des transactions financières", de qui se moque-t-on ?
ENGIE sommée de céder ses parts Suez à Veolia, les administrateurs de Suez menacés, et même des universitaires en droit qui reçoivent la visite d'huissiers dépéchés par Véolia suite à leurs articles critiques. Bercy qui joue un rôle d'arbitre peu impartial, opération menée avec la complicité de la Caisse des dépôt (voir à propos de la Caisse des dépôts https://www.mediapart.fr/journal/economie/130421/chez-egis-la-caisse-des-depots-copie-les-pratiques-des-fonds-vautours?onglet=full) et alors même que Véolia est déjà surendettée...
Bref, on en vient à se dire que cette rocambolesque affaire est symptomatique de la financiarisation du gouvernement, et de rappeler :
"Dans leur enquête sur le Parti socialiste, les journalistes Gérard Davet et Fabrice Lhomme racontent une étrange rencontre. Alors que François Hollande est en campagne présidentielle en 2012, un dîner est organisé entre François Rebsamen, proche de Hollande, et plusieurs patrons afin de faire le lien. Gérard Mestrallet (alors PDG d’Engie), Jean-Pierre Clamadieu (alors président de Solvay), Serge Weinberg (Sanofi) et Jean-Pierre Rodier (le président de Pechiney qui a vendu le groupe d’aluminium à Alcan) sont les émissaires de ce monde patronal. À l’issue de leur réunion, ils n’ont qu’une seule demande en contrepartie de leur soutien à François Hollande : qu’Emmanuel Macron soit nommé secrétaire général adjoint de l’Élysée, responsable de l’économie. Ce qui sera fait."