14 liens privés
ce que le Néo-libéralisme fait à nos sociétés... Destruction généralisée du vivre ensemble.
L’Etat consacre 157 milliards d’euros, soit un tiers de son budget, à l’aide aux entreprises.[...] la diminution des prélèvements sur les entreprises – le plus souvent justifiée par la volonté de renforcer leur compétitivité – a été compensée par un accroissement de ceux opérés sur les ménages ; l’efficacité de ces dépenses est très loin d’être prouvée ; ces aides sont la plupart du temps distribuées sans aucune condition, notamment environnementale
Le commerce alimentaire en ligne est en plein essor. Mais qui commande sur les applis et sur Internet ? Dans une étude publiée lundi 5 novembre, le bureau de recherche 6t montre que les hommes, trentenaires, actifs à temps plein et pères de famille sont surreprésentés.
"Ce qui est paradoxal, c’est que des gens réclament ce service et le critiquent en même temps", un peu comme la coupe du monde non ? "61 % des personnes utilisant les plateforme d’e-commerce de façon hebdomadaire, d’après l’étude, pensent que les plateformes « n’offrent pas des conditions de travail acceptables ». Et elles sont 54 % à estimer que la livraison « n’est pas une pratique respectueuse de l’environnement »."
Une proposition de loi soutenue par la majorité présidentielle et examinée cette semaine à l'Assemblée veut obliger ces centres à obtenir un agrément pour prévenir les abus et garantir qu'ils répondent bien aux besoins.
forcément, à force d'être infoutu de palier le manque de médecins et de centres de santé, les députés ont voté en 2009 une loi (Bachelot) pour libéraliser un peu plus encore la profession (c'est bien connu, la santé est beaucoup mieux gérée par le privé), d'où création de centres uniquement orientés vers le profit, et oh surprise, on s’aperçoit maintenant qu'il y a eu quelques dérives :
https://www.lesechos.fr/idees-debats/cercle/opinion-soins-dentaires-les-derives-des-centres-de-sante-associatifs-1160493
https://www.20minutes.fr/societe/4002455-20220926-centres-ophtalmologiques-vises-enquete-soupcons-fraude
'Inéluctable' pour le PDG de Carrefour Alexandre Bompard, une fusion entre géants de la distribution est à prévoir. Face aux chaînes de hard-discount et du e-commerce, les géants des hyper et supermarchés se retrouvent à l'étroit sur un marché
eh beh, on sera bien quand il n'en restera plus qu'un, déjà que c'est pas joli joli...
Quand le Welcome city lab, incubateur de startups touristiques de Paris&Co, financé par la ville de Paris, la région, la banque des territoires, l'APUR... promouvait des startups de gardiennage Airbnb (coucou BNP Sitter, mais ça c'était avant que la mairie de Paris décide de faire la chasse aux logements Airbnb), des ancêtres de Deliveroo (Mon restoenpoche, La Belle Assiette ), des loisirs pseudo-écolos (bateaux électriques de Marin d'eau douce). Aujourd'hui, crise écologique oblige, les startups incubées font un peu plus dans le greenwashing, mais bon, est-ce vraiment le rôle d'une agence publique de financer de tels projets, je pose la question... Et on attend toujours les rapports d'activité de cette agence opaque. Mettez un peu de vocable écolo, une bonne dose de numérique et tout devient rose au pays de la startup nation.
Sur la période 2020-2021, le soutien public a permis d’augmenter le niveau de vie des Français de 12,7 milliards d’euros.
ça qu'est une surprise...
TRIBUNE. L’économiste Christophe Ramaux considère, dans une tribune au « Monde », que la hausse des taux d’intérêt constitue l’instrument d’une baisse des salaires destinée à maintenir les profits des investisseurs.
Le gouvernement français a déployé des dispositifs qui soutiennent certes le revenu des ménages, mais en lieu et place de la hausse des salaires. Il a freiné des quatre fers pour ne pas taxer les superprofits faramineux (plus de 50 milliards d’euros en 2022) engrangés par quelques entreprises de l’énergie et du transport maritime, de pures rentes ne récompensant aucune innovation. Il veut accroître un peu plus les cadeaux fiscaux aveugles aux entreprises (avec la suppression planifiée de la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises, qui bénéficiera d’abord aux grandes entreprises) et aux plus aisés (avec la réduction des impôts sur les donations et les successions). Il creuse ainsi les déficits publics pour mieux arguer – c’est la vieille stratégie reaganienne consistant à « affamer la bête » – qu’il importe de réduire la générosité des prestations sociales, retraites en tête."
Des chercheurs lillois chiffrent à au moins 157 milliards d’euros par an les aides publiques à destination des entreprises, ce qui en fait le premier poste du budget
Le projet de suppression par le gouvernement de la cotisation sur la valeur ajoutée (CVAE) est dénoncé par les oppositions de droite comme de gauche.
s'il fallait faire un résumé de la politique macronniste, cette mesure, critiquée même dans les rangs LR, la compétitivité quoiqu'il en coûte...
Deux ans de soutien aveugle, sans contrôle aucun, aux entreprises, et on nous sort maintenant que les chômeurs (qui ne réclament pas tous leurs alloc) coûtent encore trop cher. La solidarité, que si elle ne coûte rien...
Avec la monétisation des RTT, la réforme de l’assurance-chômage et celle des retraites, le début du deuxième quinquennat d’Emmanuel Macron s’appuie sur le discours du « travailler plus »....
TRIBUNE. Alors que l’Assemblée nationale débat du projet de loi sur le pouvoir d’achat, l’économiste estime, dans une tribune au « Monde », que certains de ses articles visent à affaiblir les comptes des assurances sociales pour « justifier dans un second temps » leur nécessaire réforme.
"On assiste ainsi, depuis le « travailler plus pour gagner plus » porté par Nicolas Sarkozy, à une politique de désocialisation du revenu : les gouvernements multiplient les dispositifs de définancement de la protection sociale. Simultanément, les mêmes acteurs poussent un agenda de réformes diminuant les prestations pour cause de « caisses vides »."
" Il ne s’agit pas là d’une machination obscure, mais d’une stratégie de réforme documentée : la baisse des prestations sociales n’est jamais populaire en soi, en revanche l’équilibre nécessaire des comptes sociaux est un argument massue qui fonctionne à merveille dans le débat public."
L’irruption de l’inflation conduit les élites politiques à remobiliser les récits des années 1970. Mais cette crise est d’abord une crise profonde du capitalisme contemporain, de ses impasses et de...
"Car en cherchant à tout prix à comprimer les salaires et en utilisant l’arme de la hausse des taux pour éviter une spirale de la demande qui n’existe pas, on risque de faire basculer l’économie mondiale dans un nouveau cycle de récession et de provoquer une crise financière. Sans pour autant combattre au reste les sources de l’inflation et des pénuries, qui sont les tensions d’organisation de l’offre et le développement des rentes."
Article suivant de Romaric : https://www.mediapart.fr/journal/france/230522/inflation-les-salaries-eternels-dindons-de-la-farce
Au sens moral comme programmatique, l’extrême centre est un extrémisme. Le président français pourra jouer de l’expression comme il le fait pour tant de syntagmes, en se disant lui-même d’« extrême centre » en pleine campagne électorale, et revendiquant, pour la neutraliser, l’étiquette qui l’accuse[1], il ne la désarçonnera pourtant pas comme il le souhaite. Celle-ci continuera de lui coller à la peau pour dire son fait d’auteur de politiques abusives et délétères.
L’idéologie d’extrême centre, dans laquelle nous nous enlisons, est extrémiste. Son programme est écocide du point de vue industriel, inique du point de vue social et impérialiste du point de vue managérial. Le projet de l’extrême centre : garantir la croissance des entreprises et l’augmentation des dividendes versés à leurs actionnaires ; leur assurer l’accès aux paradis judiciaires et fiscaux ; réduire l’écologie politique à un marketing du verdissement ; étouffer tout discours social de l’État et minimiser les dépenses publiques dans les secteurs sociaux et culturels.
Le capitalisme est-il inéluctable ? Pas pour le sociologue Denis Colombi, et il nous explique pourquoi. Les indicateurs virent au rouge. (interview)
excellent ouvrage en cours de lecture
on prend les mêmes et on change rien...
Cinq ans après avoir supprimé 250 000 emplois aidés réservés aux personnes éloignées de l’emploi, le ministère du travail finit la besogne. Une circulaire prise en catimini en février et appliquée avec zèle par certains préfets vide de sa substance leurs successeurs lointains et minimalistes : les Parcours emploi compétences (PEC).
Avalé d’une traite, le livre de Romaric Godin (@RomaricGodin), journaliste économique à Mediapart, La Guerre sociale en France est lumineux ! Les livres d’économie ne sont pas ma tasse …
Pour le chef de l’Etat, l’université de demain doit opérer un changement systémique qui passerait par une augmentation des frais d’études et le développement de filières professionnalisantes favorisant des parcours à rendement sûr et rapide
TRIBUNE. Certaines catégories sont bien plus avantagées que d’autres par les dispositifs de soutien. Une répartition non équitable qui limite les véritables objectifs de stratégie industrielle, constate l’économiste Nadine Levratto dans une tribune au « Monde ».