14 liens privés
La bibliothèque gratuite de livres numériques Z-Library a été fermée sur décision de la justice américaine, qui a inculpé les pirates à l’origine du...
" « Je pense que l’on peut soutenir les artistes sans perdre la liberté essentielle de partager les œuvres numériques, affirme encore Stallman dans un entretien. Le système actuel bénéficie surtout aux stars. J’ai deux propositions. La première serait de proposer un impôt, par exemple sur la connexion internet, qui serait réparti entre les créateurs en privilégiant ceux qui en ont vraiment besoin. La deuxième proposition : l’utilisateur pourrait faire des petits dons, d’un euro ou plus, simplement en cliquant sur une icône. Mais ce système devrait être anonyme, transparent et simple à utiliser. » Si les deux ne s’excluent sans doute pas, la première paraît bien davantage prometteuse, dans la mesure où, politisant la question, elle ouvre aussi la voie à une contribution différenciée, selon le revenu, de la grande entreprise d’ouverture du savoir à tous."
Ce film documentaire est issu d’une recherche pluridisciplinaire menée pendant quatre années, sur différents sites en France, par le Centre de recherche en droit Antoine Favre de l’Université Savoie Mont Blanc. A partir d’une pluralité de points de vue, recueillis lors d’entretiens et témoignages, il rend compte de l’évolution et du fonctionnement de propriétés collectives […]
Le libre commence à faire des petits dans l'administration publique, voir aussi :
Quelques sites utiles proposés par ETALAB :
- Accès aux codes sources du secteur public
- PAPILLON : services en ligne du secteur public qui s'appuient sur un logiciel libre https://sill.etalab.gouv.fr/fr/papillon (je découvre cette asso au passage https://adullact.org/)
- SIIL (Socle Interministériel de Logiciels Libres) https://sill.etalab.gouv.fr/fr/papillon
TRIBUNE. Un collectif d’élus, de chercheurs, de militants associatifs, d’entrepreneurs et de décideurs publics, parmi lesquels Manon Aubry, Thomas Piketty, Axelle Lemaire ou Noël Mamère, lance un appel pour que la campagne électorale soit l’occasion de promouvoir un « nouveau contrat social », afin de « reconnecter les institutions publiques » à « la vitalité des acteurs engagés sur le terrain ».
"Les citoyens sortent de leur passivité d’usagers, de consommateurs et d’administrés pour devenir des membres actifs, contributeurs et responsables. Ils participent aux décisions importantes concernant les biens communs dont ils dépendent. Les entreprises s’inscrivent dans une logique coopérative avec les acteurs concernés par leurs activités, allant jusqu’à les associer à leur gouvernance."
Les Berlinois ont décidé, le dimanche 26 septembre, à 56,4 % de communaliser les logements des plus grandes sociétés immobilières. Un vote anti-spéculation immobilière que la nouvelle municipalité aura du mal à faire passer dans la loi.
C’est un cas unique en France : sur le Larzac, paysannes et paysans peuvent lancer une activité agricole sans être propriétaires des terres ni des outils de production. Ce système de bail attire de nombreuses candidatures. A contrario d’un monde agricole qui se vide partout ailleurs.
Triste nouvelle, je venais de prendre contact avec lui il y a quelques mois :(((
Cofondateur de La Quadrature du Net, précurseur du libre et penseur des communs, Philippe avait également créer une maison d'édition en ligne https://www.publie.net/
Touche à tout donc (ce n'est pas pour rien qu'il avait ouvert un blog intitulé www.atelierdebricolage.net), d'une grande ouverture d'esprit, il s'intéressait autant à l'avenir du numérique qu'aux questions d'écosophie, d'anthropologie, à la poésie...
Autant dire que je me sentais d'une grande proximité intellectuelle avec cet homme.
Passionné de montagne enfin, ce n'était pas pour me déplaire là encore, mais elle l'a semble-t-il emporté ce dimanche 11 juillet.
Il venait de publier, en 2020, son premier roman intitulé "Soeur(s)" https://www.publie.net/livre/soeurs-philippe-aigrain/
Je reproduis ici l'un de ses derniers poèmes, en date du 10 :
onagres ouvertes
nul jaune plus vif
de quelle palette
chaque jour cent fleurs
Toutes mes pensées à sa famille et ses proches.
Mediapart relaie le collectif "Nos Services publics" https://shaarli.obliv.fr/shaare/3dZQDA qui souhaite interroger le fonctionnement "startupueur" de l'Etat, le recours de plus en plus systématique à des prestataires (cabinets de consulting notamment) et la perte de savoir-faire des administrations.
Coïncidence, Romaric Godin parle là aussi de l'effet "cliquet", comme Tesquet le fait à propos des outils de surveillance. On crée des partenariats publics-privés, on se rend compte que c'est loin d'être la panacée, mais tant pis, effet cliquet, on fonce têtes baissées, on continu dans l'externalisation...
Au risque de retirer au secteur public tout son savoir-faire, son autonomie, et donc partant, sa motivation...
On a pourtant bien pu constater au cours de cette pandémie, qu'en cas de crise, ce ne sont pas les McKinsey qui ont assuré le service, mais bien le personnel public hospitalier qui, faisant fît de 15 années de dégraissage par ces mêmes cabinets, a assuré le job avec abnégation et un sens de l'efficacité qui ferait pâlir les gafam
Un collectif qui dénonce les dérives de l'externalisation du service public. ça bouge ! heureuse initiative !!
Bien d'accord, la tentation est souvent grande de ne parler qu'à soi, l'intelligence est de se mettre des gardes-fous contre cette tendance stérile.
On a bien souvent plus en commun (voir https://www.bastamag.net/Union-de-la-gauche-candidature-commune-election-presidentielle-2022-ou-jamais-Macron-LePen-interview-Claire-Lejeune-Mathilde-Imer), mais c'est vrai aussi toute tendance politique confondue. Refuser d'échanger avec des opinions différentes des siennes est une voie de garage.
et de fil en aiguille, ce manifeste "convivialiste", signé par de grands noms comme Hartmut Rosa, Philippe Descola, Bruno Latour : http://convivialisme.org/accueil/signataires/
"Le convivialisme, philosophie politique de la vie en commun (de la convivance), de l’art de coopérer en s’opposant sans s’entretuer, explicite les valeurs ultimes qui animent tous ceux, de provenances idéologiques très diverses, qui ne se résignent à abandonner la maîtrise, et donc la survie du monde, ni aux chantres de la globalisation néolibérale, ni aux prophètes d’un nationalisme fascisant. [...]
Le Second manifeste convivialiste se sont accordé sur cinq principes :
– Le principe de commune naturalité affirme que nous ne sommes pas « maîtres et possesseurs de la nature » mais faisons destin commun avec elle. Il est au cœur de la pensée écologique.
– Le principe de commune humanité (qui évoque le communisme) condamne toutes les discriminations, de sexe, de couleur de peau, de croyance ou de religion.
– Le principe de commune socialité (cher au socialisme) affirme que la richesse pour les humains est d’abord celle de leurs rapports sociaux.
– Le principe de légitime individuation (particulièrement revendiqué par l’anarchisme) pose que la motivation première des humains est la quête de reconnaissance.
– Le principe d’opposition créatrice est celui qui animait le premier libéralisme. C’est lui qui a permis d’en finir avec les monarchies absolutistes et avec les despotismes."
L'insuline, inventée par deux chercheurs canadiens, qui ont cédé le brevet à un laboratoire américain pour 1$ chacun afin de lancer une production de masse abordable et ainsi sauver des vies, et les laboratoires qui ensuite font breveter les nouvelles générations d'insuline. Aux États-Unis, trois groupes pharmaceutiques contrôlent aujourd'hui la quasi-totalité du marché de l'insuline et donc, son prix...
Un vaccin finlandais, développé par la recherche publique, mais qui ne trouve pas les financements...
Au passage, je découvre ce journal https://jacobinmag.com/ qui m'a l'air très pertinent !
"le droit de propriété a pour justification d’être un instrument au service d’autres droits : la subsistance, l’indépendance, la dignité. Pour cette raison, c’est un droit instrumental et donc secondaire. Et comme on voit que par ailleurs ce droit peut être un instrument puissant de domination, il est important de le retirer de la liste des droits fondamentaux. Il s’agit de rappeler qu’il est subordonné à des réalités humaines plus essentielles. C’est la raison pour laquelle il est plus essentiel de garantir l’accès aux biens d’épanouissement."
sélection de podcasts, articles, vidéos... sur les communs
à lire également, par Pierre Charbonnier : https://journals.openedition.org/traces/6622
un biblio sur les communs
Que sont les communs, peuvent-ils s'appliquer aux rapports que nous entretenons aux non-humains ?
propriété et communs, biens publiques et communs, rapport à la nature... "une évolution se dessine dans la conception même des Communs, des biens aux liens et les lieux aux milieux, qui pose la question de savoir comment instituer et activer juridiquement des relations, avec à la clé une profonde transformation de notre rapport à la propriété".
podcast en 4 épisodes pour comprendre ce que sont les communs.
Voir aussi : https://journals.openedition.org/regulation/10452