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Une nouvelle géonumérisation du Monde est en marche, opérée par des systèmes opaques qui ignorent l'absence de données et réactualisent ainsi la notion de blanc des cartes.
"Une géographie de ces ignorances géonumériques permet, par exemple en Amazonie, de révéler, une fois de plus, l’omission des savoirs autochtones jugés incompatibles avec les métriques occidentales[6]. La fracture numérique est donc aussi informationnelle et culturelle, prendre au sérieux l’inégale géonumérisation du Monde, en révélant les blancs des cartes contemporaines, apparaît alors comme un enjeu de justice spatiale.
En effet, alors qu’une « Googlearchie[7] » tend à s’imposer à nous, s’interroger sur ce que les algorithmes font à notre Monde, en explorant la géographie des restes non retranscrits en langage binaire, permet d’envisager la fracture numérique sous l’angle des données. En prolongeant la proposition de Nancy Fraser de faire de la reconnaissance un principe clé de justice spatiale[8], la mise en évidence de l’inégale géonumérisation du Monde peut inciter à mettre au centre des débats, scientifiques et politiques, la question de l’équité informationnelle des territoires"
TRIBUNE. En dépit d’une récente décision forte de la CNIL contre l’entreprise américaine Clearview AI, le raisonnement de l’autorité de régulation révèle notre impossibilité à maîtriser nos données personnelles, estime l’avocat Alexandre Lazarègue, dans une tribune au « Monde ». Pour mieux les protéger, ces données pourraient être placées sous le régime juridique des biens.
Avec l’« obfuscation » ou le « data poisoning », ils redoublent d’efforts pour empêcher les entreprises de les traquer en ligne. Mais ces modes de résistance, chronophages, parfois très complexes, peinent à se populariser.
deux extensions sympas pour polluler les trackers TrackMeNot et Adnauseam
"Le RGPD et ePrivacy sont de très bonnes législations. Encore faut-il se donner les moyens de les faire respecter"
Un bien bel exemple des dérives auxquelles conduisent la vidéo-surveillance et la multiplication des fichiers de surveillance.
"ce n’est pas à cette fin [de répression] que les caméras ont été mises en place", oui mais voilà, c'est utilisé pour ça...
Le conseil d’État n'a pas été aussi sage... Espérons que cela revienne sous forme de QPC un jour...
Comme j'oublie à chaque fois l'url...
Doit-on s'inquiéter de la surveillance sur Internet ? Série de 4 podcasts par France culture
Google pense déjà à la relève des cookies (qui suite à la décision de la CNIL, se meurent...) et c'est pas beau à voir...
via @sebsauvage
Rien à cacher ?
voir aussi : https://www.philomag.com/articles/edward-snowden-cest-lidee-meme-de-liberte-qui-est-en-jeu
et sa citation "Lorsque vous dites « le droit à la vie privée ne me préoccupe pas, parce que je n'ai rien à cacher », cela ne fait aucune différence avec le fait de dire « Je me moque du droit à la liberté d'expression parce que je n'ai rien à dire », ou « de la liberté de la presse parce que je n'ai rien à écrire ».
Une appli android qui redirige les liens YouTube vers invidious, twitter vers Nitter, google map vers openstreetmap... pour éviter de ce faire pister. ça demande un peu de prise en main et de configuration, mais très vite que du bonheur !
Sous android 10 et 11, pensez à mettre UntrackMe en app par défaut pour l'ouverture des liens :
Paramètre > Applications > Gérer les applications > Gestion des apps par défaut (3 petits points verticaux à droite) > Ouverture des liens > UntrackMe